NIKE-Bulletin 4/2023: Former, perfectionner
Dans le présent Bulletin, il est question de tournage sur bois, de ciselage, de formation et de perfectionnement. Pour protéger et conserver le patrimoine culturel et le rendre accessible, il est urgent de trouver des professionnels qui s’investissent dans ces tâches et sachent travailler avec les ouvrages de valeur historique.
Andrea Schaer et Andrew Lawrence ont exploré le champ des formations continues qui existent déjà en matière de gestion du patrimoine et se sont demandé pourquoi il n’y avait pas encore en Suisse de filière d’étude complète dans ce domaine. Le département d’architecture de l’EPF de Zurich propose quant à lui une nouvelle formation portant sur le patrimoine culturel bâti du futur. Orkun Kasap et Silke Langenberg nous présentent dans leur article ce nouveau CAS Future Heritage.
Il est essentiel de préserver les bâtiments historiques de la dégradation ou de rénovations impropres. À cet effet, on a besoin de professionnels dotés de solides connaissances des matériaux d’autrefois et des techniques traditionnelles. Une formation en conservation du patrimoine culturel bâti a vu le jour il y a une douzaine d’années ; elle s’adresse aux artisanes et aux artisans de huit métiers du bâtiment. Nous nous sommes entretenus à ce sujet avec une artisane diplômée, un conservateur du patrimoine et le président de l’association « Artisanat du patrimoine bâti », soutenue par le Centre NIKE.
L’artisanat traditionnel est beaucoup plus qu’une branche de l’économie. Il constitue un patrimoine culturel immatériel qu’il s’agit de garder vivant. Philipp Kuntze propose des pistes de réflexion afin d’amener les jeunes à s’intéresser à l’artisanat traditionnel. C’est en effet une condition indispensable pour que nos monuments puissent continuer à être restaurés, entretenus et développés.